Daniel Tammet – Un timide génie
« Quand venait le temps des jeux de groupe, comme les chaises musicales, je refusais de participer, terrifié à l'idée que les autres enfants puissent me toucher au moment de se disputer les chaises. »
– Daniel Tammet
Bonjour à tous !
Aujourd'hui, je viens vous parler d'un homme dont je viens de finir l'autobiographie : Daniel Tammet. Qui c'est, celui-là ? Eh bien c'est simple : il est considéré comme l'un des plus grands génies du XXIe siècle. Oui, rien que ça !
Alors je vais vous parler de lui, avant du livre, qui est de toute façon une autobiographie.
Atteint du syndrome d'Asperger (forme d'autisme) et du syndrome savant, Daniel est né en 1979, à Parking, en Angleterre. Aîné d'une fratrie de neuf enfants, il grandit dans un environnement très modeste. Il se sent différent des autres enfants, a peu voire pas d'amis, et passe des heures dans sa chambre à simplement écouter le silence et visiter intérieurement ses « paysages numériques », comme il les appelle, car Môôôssieur est synesthète (le fait d'associer plusieurs sens. Allez donc voir Wikipédia, sont bien plus forts que moi !).
Passionné de dates, il est aussi doué en calcul calendaire (Wikipédia. Je vous assure, c'est super.).
En grandissant, il développe un véritable don pour les langues : son appellation exacte est « hyperpolyglotte ». Il parle plus de dix langues dont : l'anglais (sa langue maternelle, bien qu'il considère que les chiffres et non l'anglais sont sa langue maternelle, oui oui, je n'invente pas), le français (la langue de l'amour, selon lui), l'islandais (il l'a appris en une semaine), l'allemand, l'espagnol, l'espéranto, le finnois, le gallois, le lituanien et le roumain.
Egalement fasciné par les nombres premiers, il les décrit dans son esprit comme différents de tous les autres : plus brillants, plus lisses, plus grands, ou autres. Il les reconnaît d'un simple coup d'oeil jusqu'à 9973. Pourquoi ce nombre ? Va savoir.
Le 14 mars 2004 (si on regarde, ça s'écrit 3/14 en Angleterre, et ça se trouve être également le jour anniversaire de... Einstein ! Comme le hasard fait bien les choses...), il récite en un peu plus de cinq heures les 22 514 premières décimales de π, qu'il apprises par coeur les trois mois précédents.
Il habite désormais avec son compagnon Neil (oui, il est gay) en Angleterre, il avoue détester les imprévus, adorer la routine, et souvent stresser à l'idée de rencontrer d'autres gens. Son autisme affecte, malgré tout sa vie quotidienne : il comprend tout au premier degré, de manière littérale. Il se perd parfois dans une conversation, sans s'en rendre compte. Neil ou un autre interlocuteur doit alors tout reprendre. Cependant, il admet être chanceux d'avoir son chéri.
Son endroit préféré : chez lui, avec une tasse de thé et son conjoint.
Sacré personnage n'est-ce pas ? Dites-moi tout dans les commentaires !
– Plume d'Encre
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